L’Archipel organise avec l’Eden un ciné-rencontre sur le thème :
Un autre collège-lycée est-il possible ?
Citoyenneté, liberté, responsabilité à l’école
Mercredi 4 juin à 20h30 à l’Eden
La période de l’adolescence est une période clé dans le développement : c’est le temps où se construit l’identité, au sein d’un collectif : qui je suis, par rapport aux autres? Quelle est ma place dans le groupe, dans la société ? Dans le système éducatif conventionnel, le collège et le lycée imposent les temps de classe et les matières enseignées : dans un emploi du temps assez chargé, les heures de maths, français, anglais, physique, histoire-géo, SVT… se succèdent. Les jeunes rentrent avec des devoirs à faire à la maison, et peu de temps libre pour explorer leurs centres d’intérêt.
Mais certains établissements, comme l’Archipel, expérimentent une autre façon d’accompagner les jeunes durant cet âge charnière. En laissant du temps libre dans l’emploi du temps, ces établissements favorisent l’apprentissage guidé par l’envie : les jeunes développent leur propres projets, qui sont le support de savoirs et savoir-faire multiples. Impliqués dans les décisions concernant l’établissement, ils ne sont plus consommateurs d’un système qu’ils subissent, mais deviennent des citoyens responsables, et peuvent faire évoluer les choses qui leur déplaisent dans le système.
Pour ouvrir le débat sur la façon dont nos établissements accompagnent les jeunes dans cette période de l’adolescence, l’Eden et l’Archipel s’associent pour vous proposer la projection du documentaire « A la poursuite de mes rêves », dans lequel Florie Berrehar suit 4 jeunes dans 4 écoles démocratiques en Argentine, en Espagne, en Angleterre et au Canada. Ce documentaire questionne les pratiques éducatives et propose des solutions pour une éducation plus inclusive et personnalisée.
La projection sera suivie d’un débat en présence de :
Florie-Anne Berrehar, réalisatrice du documentaire. Florie-Anne a enseigné pendant plusieurs années, en Français Langues Etrangères, puis en primaire, puis dans des écoles démocratiques, et enfin la philosophie et l’espagnol au lycée. En parallèle, elle est depuis 2018 réalisatrice de documentaires et films corporate.
Pauline Pelissier, cofondatrice et codirectrice de l’Archipel. Après une première expérience en journalisme, Pauline se forme aux pédagogies alternatives et ouvre une école en Espagne, puis anime une classe 6-12 ans en France dans la Drôme. Les enfants grandissant, elle constate l’absence d’établissements à pédagogie alternative au secondaire et se lance en 2018 avec d’autres parents et éducateurs dans la création de l’Archipel. Ouvert en 2020, l’établissement fête ses 5 ans cette année.
Keila Ghesquier, jeune citoyenne de l’Archipel. Jusqu’en 4ème, Keila fréquente un établissement public classique. Confrontée au harcèlement, elle trouve refuge à l’Archipel, où elle s’investit sur les questions de citoyenneté et explore différentes pistes d’orientation. En seconde, elle repart en lycée public à Valence pour une spécialité théâtre. Un peu déçue de cette expérience, elle retourne à l’Archipel et y prépare actuellement son baccalauréat.
La soirée se terminera par la projection d’un court métrage de type « film d’horreur » réalisé par des collégiens et lycéens de l’Archipel.